Témoignages de cohabitations solidaires

Photo : Aubrey Wade / UNHCR

Témoignages d’accueillants de réfugiés

 

« Quelques jours après notre inscription, l’équipe de SINGA nous a contactés, nous a reçus et nous a mis en relation avec Hamze (photo ci-dessus), un homme iranien de 33 ans. Je me suis rendu à notre première rencontre avec mon fils et ma nièce d’origine russe, qui habitait alors dans notre immeuble. Nous avons tous trois apprécié Hamze pour son contact direct et franc, ainsi que pour sa jovialité qui correspondait au fonctionnement de notre famille. Sa maîtrise déjà très bonne du français nous a impressionnés, tout comme sa très forte volonté de s’intégrer dans la société française. Vivre en immersion était clairement l’occasion pour lui de découvrir comment fonctionne la société française de l’intérieur. »

Jean-Baptiste et sa famille ont accueilli pendant 3 mois Hamze, qui vient d’Iran. Source : Singa

Photo : Aglaë Bory

« Lors du premier dîner, Nour la frondeuse avait osé poser cette question dans son français hésitant : « Je comprends très bien mon intérêt à être ici, mais le vôtre ? » Yaël était soufflée. Elle savait que l’enrichissement serait mutuel. « Depuis, je la vois partir à l’assaut de sa vie avec tant de courage, cela nous donne une ligne de conduite. Et puis, comment le dire sans passer pour une illuminée, mais je ne savais pas que j’avais tout cet amour en moi. Plus on en donne, plus on en reçoit. » La conversation prend fin et soudain Nour s’interroge : « mais comment vais-je faire pour partir d’ici dans quelques mois ? » Yaël répond en riant : « Tu feras comme tous les enfants qui grandissent, tu viendras déjeuner à la maison tous les dimanches avec ton linge sale ! ».

Yaël et sa famille ont accueilli Nour, qui vient de Lybie. Source : Singa

Témoignage de réfugiés accueillis

 

« Pour l’instant, tout se passe bien […] Cela m’apporte beaucoup de choses d’être dans cette famille, je suis très content. C’est très enrichissant. »

Abbas, réfugié irakien accueilli pendant 3 mois et demi chez Laurence et son mari.  Source : Singa

« Quand j’étais nouveau dans la famille d’accueil, je ne parlais pas français moi. […] Maintenant je parle… mieux, je comprends bien , je parle aussi, parce que moi en fait je joue avec une équipe, il y a beaucoup d’amis français, marocains, algériens, nés ici, c’est pour ça que j’aime bien…, je vais avec la famille française ou avec des amis français, voilà. Maintenant je sors beaucoup avec des amis français moi… mais avec des Afghans pas beaucoup… ».

Mohammed, accueilli près de Perpignan dans au sein d’une famille pendant un an.